Crise anglophones : un policier et un gendarme tués pas les séparatistes anglophones bilan !
un policier et un gendarme tués pas les séparatistes anglophones
Ils tous deux en fonction au commissariat de sécurité publique d’Ekok.
Bain de sang à Ekok, un village du Cameroun, situé dans la Région du Sud-Ouest, à la frontière avec le Nigeria. Ce lundi 24 juillet 2023, une attaque ambazonienne a eu lieu à 2 h du matin. L’attaque des assaillants a fait au moins deux victimes côté force de défense, rapporte le lanceur d’alerte N’zui Manto. Il s’agit l’IPP Fongangi et l’IEP Ndoumou. Ils tous deux en fonction au commissariat de sécurité publique d’Ekok. Selon les informations « plusieurs hommes en tenue avaient pris la fuite après avoir reçu l’alerte de l’attaque à minuit ».
Ce n’est pas la première fois cette année que les combattants séparatistes s’en prennent aux soldats camerounais. Le lundi 1er mai 2023, des éléments des forces de sécurité et de défense en détachement mixte sont tombés dans une embuscade tendue par de présumé sécessionniste à Matouke, un village dans l’arrondissement de Mbanga sur la route de Penda-Mboko où il y a un poste de sécurité mixte.
«Le bilan fait état de quatre morts parmi lesquels le gendarme major Marré, le sergent Djoni, le gardien de la paix Assomo et un civil, le nommé Ndum Acha Arrison conducteur de Moto taxi. On note aussi deux blessés, il s’agit du Lieutenant Mbock chef du détachement et l’adjudant Ondobo. Quatre armes ont été emportées par les sécessionnistes », expliquait notre source militaire.
Sept ans après le début du conflit entre le gouvernement et les séparatistes qui réclament l’indépendance du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les régions anglophones du Cameroun, certaines ONG ont déjà décompté au moins 3500 victimes.
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